« Nous voulons vivre dignement de notre travail. » C’est le mot d’ordre répété sans relâche pendant les 78 jours de mobilisation des salariées d’Onet, une société de nettoyage, spécialisée dans la prestation de companies et sous-traitante du Centre hospitalier universitaire de Montpellier (Hérault).
Le 2 décembre, la quarantaine de grévistes, qui se battaient depuis trois mois pour leurs salaires et de meilleures situations de travail, a décidé de signer un « accord de fin de conflit », après avoir obtenu achieve de trigger sur une partie de leurs revendications, à l’difficulty de cette lutte décrite comme « exemplaire ».
650 euros de prime et remise en trigger de la traçabilité
« Nous avons obtenu : le respect des travailleuses et des travailleurs ; 650 euros de prime ; une organisation du travail à laquelle nous aurons notre mot à dire ; un aménagement de la traçabilité moins pénalisante par les travailleurs dont le résultat reste à apprécier », détaille le communiqué de la CGT, publié peu après la décision de reprise du travail.
La mise en place de ce système de « traçabilité », imposant sans concertation préalable aux employées — pour une écrasante majorité des femmes — de pointer après le nettoyage de chaque salle, a été le détonateur de cette lutte, qui s’inscrit dans une révolte plus générale contre des situations de travail jugées indignes, avec des cadences souvent infernales, et des salaires stagnant à peine au-dessus du Smic, dans un contexte où l’inflation proceed de restreindre les budgets des plus pauvres.
Au-delà de la remise en trigger de ce système — les employées ne seront désormais astreintes qu’à badger une seule fois, à leur arrivée —, la CGT, qui a accompagné cette lutte, se réjouit d’avoir obtenu de la path un changement de posture à l’égard du personnel. « Elle a surtout compris qu’il fallait discuter avec les représentants du personnel dès qu’une modification de ce système sera envisagée », souligne Khadija Bouloudn, déléguée syndicale chez Onet Montpellier, qui a témoigné auprès de Mediapart.
Solidarité sur le piquet de grève
Le syndicat se réjouit également du soutien exprimé aux grévistes tout au lengthy de cette mobilisation, non seulement par le personnel médical du CHU de Montpellier, mais aussi par des citoyens, venus sur les piquets de grève. « Une solidarité autour de cette lutte a eu lieu, qu’elle soit en interne de la CGT (…) de la half des politiques de Gauche, des jeunes et de tous ceux qui sont venus sur le piquet de grève » indique le communiqué.
Une solidarité et une première victoire qui renforcent la volonté de ces employées de continuer leur fight, avec la perspective d’obtenir « un 13e mois de salaire et le respect des emplois ».