L’adjoint à la Ville de Nîmes, qui succède à Christophe Rivenq à la tête des Républicains du Gard, fait le level sur les projets du parti.
“C’est un honneur pour moi, après 30 ans en politique et être passé par tous les grades, d’être président des LR.” Au lendemain de son élection à la tête des Républicains du Gard, Richard Tibérino ne cache pas sa satisfaction. Même si, “je regrette vraiment que Christophe Rivenq ait jeté l’éponge”.
Seul en lice suite au renoncement du président d’Alès Agglo, l’élu à la ville de Nîmes a été élu avec un taux de participation à 68 %, soit 479 votants sur les 704 électeurs encartés, raflant 378 suffrages “valablement exprimés”. “On peut dire que les 101 votes blancs restants sont les voix qui seraient sans doute allées à Christophe Rivenq…”, commente en souriant Richard Tibérino.
Objectif : redonner une place qui compte aux LR
Mais désormais, passé ce bras de fer entre Nîmes et Alès, reste une tâche bien plus âpre : redonner du poids à un parti de droite qui a du plomb dans l’aile. “On half de bas, reconnaît le nouveau président. On a eu beaucoup de pertes ces dernières années. désormais, à nous de fidéliser ceux qui sont restés et de relancer une dynamique.” Moments conviviaux, débats politiques… mais aussi, le retour des “délégués cantonaux qui avaient été mis en place par le RPR et fonctionnaient très bien”. Comprenez des référents de terrain pour plus de proximité avec de potentiels électeurs.
Richard Tibérino ne cache en effet pas ses objectifs : s’il ne se fait guère d’phantasm pour les Européennes où “on se prend souvent une tôle, il faut bien le dire”, les élections municipales, par contre, sont une opportunité de reconquérir des territoires perdus. “Nous ne sommes pas allés chercher les candidats qui partagent nos idées et pourraient nous représenter, nous devons être davantage présents sur le terrain”, avance-t-il.
Quel candidat sur Nîmes ?
Quant à la belle ville de Nîmes, à qui bien des courtisans font déjà les yeux doux ? “On me parle souvent d’un choix entre Franck Proust (président de l’agglo de Nîmes) et Julien Plantier (premier adjoint au maire), lâche Richard Tibérino, précisant que “l’un est adhérent LR et l’autre pas. Donc à moins que Julien Plantier ne revienne, il n’aura pas l’investiture.”
Est-ce à dire que Franck Proust se montre déjà candidat au poste de premier magistrat de la ville phare du Gard ? “C’est encore un peu tôt pour le dire, tempère l’élu. Qui avoue cependant que si “Franck y va, il aura tout mon soutien. Ce que je ne veux pas, c’est que la ville tombe aux mains de l’extrême gauche ou de l’extrême droite. Il faut qu’on soit tous rassemblés au bon second. Et j’apporterai ma pierre à l’édifice en ce sens”.