Samedi matin, les néo-Alésiens ont été reçus en mairie et félicité pour leur choix de vie.
“Alès, c’est la ville du bon vivre et du bon travailler”, résume Max Roustan, le maire des tout nouveaux Alésiens reçus ce samedi matin, dans la salle des États du Languedoc de l’hôtel de ville. Le numéro de charme est bien rodé : présence du conseil municipal au grand complet. À l’entrée, distribution du miel récolté par le maire lui-même au parc des Camélias, diffusion du movie promotionnel vantant le territoire…
À l’consideration des petits nouveaux, Max Roustan et son premier adjoint, Christophe Rivenq, présentent l’ensemble des providers de proximité “nécessairement à côté de chez vous pour favoriser votre accueil et votre intégration”, ainsi que le tissu associatif, “constitué de plus de 200 buildings. Il y en a pour tous et toutes.”
Avec Alès, “vous avez fait le bon choix”
“Vous avez fait le bon choix, appuie le maire, très en verve. Alès est une ville à taille humaine qui a beaucoup changé. Il y a trente ans, c’était une cité minière, avec 24 000 mineurs qui ont disparu. On a fait de gros efforts. Aujourd’hui, il y a encore des travaux. On ne les réalise pas par plaisir, mais parce que c’est nécessaire : la rénovation de quartiers entiers, de nouvelles halles, la tradition avec près de 600 évènements par an…”
Chaque année, près de 1 000 personnes débarquent à Alès. Parmi les provenances, Max Roustan cite le Var, l’Ariège, la Haute-Loire, la région parisienne, et, plus exotique, la Thaïlande.
“Nous, c’est proximité et relationnel, insiste le maire, devant ses nouveaux administrés un peu surpris. Pour me voir, c’est pas compliqué. Tous les matins, je prends le café en ville, sinon il faut appeler la mairie et demander à me parler…”Un peu décontenancée, une toute récente Alésienne questionne sa voisine : “On peut vraiment le voir au café ?” Son amie est dubitative : “Ça m’étonnerait qu’il y soit tous les matins, il a autre selected à faire…”
Dans quelques mois, ces Alésiennes l’auront constaté elles-mêmes : à partir de 7 heures, Max Roustan fait effectivement le tour de la ville à l’écoute de ses concitoyens… et ce n’est pas une légende.