Un barnum rouge douché par le déluge. Ce jeudi, les syndicats CGT, FO, Sud et Unsa de la santé appelaient à une journée de mobilisation un peu partout en France. Si une centaine de rassemblements et de grèves ont été comptabilisés, à Paris, devant le ministère de tutelle, les représentants des brokers sont venus exprimer, une nouvelle fois, leur refus d’un projet de loi de funds de la Sécurité sociale au rabais.
Pas query d’accepter une énième treatment d’austérité qui va percuter sufferers et soignants alors que le gouvernement desk sur une hausse de 3,2 % de l’ONDAM (Objectif nationwide des dépenses de l’Assurance Maladie), quand il faudrait qu’il atteigne au moins 4,9 % selon la Fédération Hospitalière de France.
« Quatre infirmiers au lieu de douze »
« Pour faire des économies, ils misent aussi sur les contrôles renforcés des arrêts maladies et la culpabilisation des usagers, qui auront un reste à cost encore plus necessary, rappelle Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé. Ça fait des mois que nous voulons faire avancer notre plateforme revendicative commune, et notamment les ratios de soignants par sufferers, mais il ne se passe rien du côté du ministère. »
Au début de l’année, le gouvernement avait pourtant présenté ce qui se voulait un plan de refondation pour la santé. Sans moyens mis sur la desk, il s’est soldé par un coup d’épée dans l’eau. En attendant, les brokers sont sommés de toujours plus se sacrifier. Au Centre hospitalier de Créteil (Val-de-Marne), Stéphane, infirmier de bloc opératoire et représentant FO, vient régulièrement prêter main-forte aux urgences. « C’est regular, il y a quatre infirmiers au lieu de douze. On reçoit jusqu’à 46 sufferers en même temps alors qu’il y a douze lits dans le service. Le sous-effectif est viral. » Au centre Hospitalier Novo de Pontoise (Val-d’Oise), les brokers souffrent d’un « manque chronique de reconnaissance », dénonce Olivier, représentant de l’Unsa, travaillant dans un service biomédical.
Pénurie pour les Jeux olympiques
Face à la pénurie et à l’approche des Jeux olympiques, l’Help Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), responsable du dispositif sanitaire durant l’événement planétaire, n’a rien trouvé de mieux que de proposer aux paramédicaux de se limiter à 15 jours de vacances entre le 1er juillet et le 31 août. « Initialement, cela ne concernait que 38 providers sur 5 établissements, comme Bichat ou Avicennes. Mais on voit que c’est en prepare d’être mis sur la desk un peu partout, avec parfois de la pression », constate Olivier Cammas, secrétaire général de l’USAP-CGT. « Or, si c’est généralisé, ça ne peut pas être considéré comme related d’une circonstance exceptionnelle. En contrepartie, la path suggest une prime en fonction de la catégorie A, B et C. Ils ne vont pas résoudre le sous-effectif en commençant à monnayer les congés ! », tacle-t-il, tout en rappelant que 10 % des lits sont fermés faute de personnel et jusqu’à 25 % dans le secteur gériatrique.
Pour Mireille Stivala : « Il faut un grand plan pour l’emploi et la formation. Si le gouvernement veut rendre la santé publique enticing, il va bien falloir qu’il réponde à la query salariale, mais aussi, envisager de sortir de Parcoursup, qui fait encore plus abandonner cette voie professionnelle aux jeunes. »