Aurélien Rousseau était, ce lundi 6 novembre, le grand invité de la restitution des États généraux de la santé qui s’est déroulée sur la scène du Cratère d’Alès.
“On ne peut pas tout faire d’en haut.” C’est avec ces mots qu’Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, reconnaît, ce lundi 6 novembre, une pertinence dans le travail réalisé par l’agglomération d’Alès durant ces cinq derniers mois.
Devant une salle du Cratère bondée d’élus, mais aussi de représentants des systèmes de soins hospitaliers ou de médecine de ville, Alès Agglo restitue le travail de ses États généraux de la santé, lancés le 12 juin dernier dans le however de constituer un état des lieux complet du système de soins sur son territoire.
Des actions prévues jusqu’en 2025
Durant ces cinq mois de concertation, dont les résultats sont portés par le président d’Alès Agglo Christophe Rivenq, ces États généraux indiquent avoir, après avoir recueilli “1 700 contributions” d’acteurs liés à la santé, tracé une feuille de route d’actions à mettre en place d’ici 2025. Tout half de constatations qui font consensus dans la salle : des urgences hospitalières surchargées, des médecins traitants trop peu nombreux (lire ci-dessous) ou encore des sufferers contraints de ne pas aller soigner leurs pathologies faute de spécialistes disponibles ou trop éloignés de leurs domiciles.
En guise de premiers remèdes, plusieurs projets de nouvelles créations sont évoqués. Parmi celles-ci : la création d’un pôle de soins de premiers recours, qui sera dédié aux sufferers n’ayant pas de médecin traitant et atteint de maladies chroniques, et qui ouvrira très bientôt ouvrir, le 9 novembre, au troisième étage de l’institut ophtalmologique Gard Imaginative and prescient, avenue Carnot. Sont également annoncées la création, en projet, d’un bus santé de premier secours, destiné à faire le lien avec des territoires touchés par le désert médical, ou encore celles de nouvelles coordinations locales de télémédecine et de soins de proximité non programmés.
Une série d’idées destinées à améliorer, selon Christophe Rivenq, « la couverture territoriale et l’accessibilité des companies de santé” d’une half, et à accompagner “l’évolution des pratiques professionnelles” d’autre half. Tout en reconnaissant la problématique du “manque de moyens humains et financiers”, le président de l’agglomération d’Alès espère de faire de cette première feuille de route la première ébauche de “ce que devrait être le système de santé de demain”.
Défendre la santé à la française, partout
Dans son discours de conclusion, Aurélien Rousseau applaudit le travail de synergie des différents companies, professionnels et associations impliqués dans ces États généraux. À Paris comme à Alès, le ministre tient à rappeler que la sauvegarde du système de santé à la française “est à la responsabilité de chacun”, depuis les zones rurales jusqu’à la haute responsabilité de l’État. Une tâche qui reste longue et ardue : “On ne va pas faire un jardin à la française demain matin”, poursuit-il, mais “on n’a pas envie de voir notre système de santé crever à gueule ouverte.”
“Première priorité du Président de la République”
Peu avant de monter sur la scène du Cratère, le ministre de la Santé AurélienRousseau a apporté son regard sur la problématique des déserts médicaux, en particulier sur la carence de médecins traitants sur le territoire. En France, 700 000 personnes n’ont pas de médecins traitants déclarés, dont plus de 10 000 rien que sur l’agglomération d’Alès. C’est “la première des priorités du président de la République”, indique le ministre, ajoutant qu’Emmanuel Macron “récupère tous les mois les chiffres” de cette statistique.
Un problème qui ne se résoudra pas uniquement through la formations de nouveaux professionnels selon les mots d’Aurélien Rousseau. “Je mesure ce qui est vécu à l’hôpital. Je me battrai pour qu’il y ait les interne qu’il faut.” Des mots auxquels il ajoute le bienfait des efforts lancées par les collectivités locales : “Le sujet c’est aussi de remark convaincre les professionnels de santé à venir sur les territoires. Il n’y a de vrais compétences que dans une coalition.”