Si, comme plus de 4 hundreds of thousands de salariés en France, vous bénéficiez de titres-restaurants, vous êtes sans doute confronté à de plus en plus de refus de la half de eating places. Un phénomène qui touche principalement les titres papier et s’est largement accentué cette année.
Le 28 février, la Centrale de règlements des titres (CRT) a fermé ses portes. Cette affiliation créée en 1972 centralisait le règlement des titres émis par les quatre plus grands émetteurs (Up – ex-Chèque Déjeuner –, Sodexo, Edenred, Bimpli). Même si les émetteurs de titres-restaurants sont désormais plus d’une douzaine, les quatre historiques assurent près de 99 % du marché. Jusqu’à fin février, les restaurateurs pouvaient déposer leurs titres-restaurants dans des factors de collecte disséminés un peu partout sur le territoire ou les envoyer à la CRT.
« En amont de la fermeture de la CRT, la communication a été très mauvaise, il a fallu attendre le 1er mars pour découvrir les nouveaux taux de fee et les modalités d’envoi des titres-restaurants papier », fustige Romain Vidal, représentant du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR, ex-Synhorcat) à la Fee nationale des titres-restaurants (CNTR). Les factors de collecte ayant disparu avec la fermeture de la CRT, il faut désormais les envoyer par la poste à une adresse distinctive. « Il faut les envoyer par lettre easy ou through Chronopost en ayant déclaré le montant envoyé. Or, ce sont plusieurs milliers d’euros qui sont parfois perdus.
Cette perte est une disaster pour des buildings à la trésorerie fragile », poursuit-il. La sécurité des envois n’est pas le seul problème. « La fermeture de la CRT a entraîné une complexification des formalités – une déclaration numérique à chaque émetteur – mais aussi un quasi-doublement des taux de fee prélevée par les organismes émetteurs sur les titres papier, qui atteignent désormais presque 6 % », dénonce-t-il. Avant février, les commerçants et restaurateurs pouvaient bénéficier d’un taux réduit si leur remboursement était effectué trois semaines après le dépôt, cette possibilité a désormais disparu.
Une liste de produits élargie jusqu’au 31 décembre 2023
C’est au début années 1960 que les titres-restaurants voient le jour, notamment sous l’impulsion de l’entrepreneur Jacques Borel (créateur des restoroutes). L’ordonnance du 27 septembre 1967 les dote d’un premier cadre législatif. Le titre-restaurant est un avantage social accordé aux salariés, il bénéficie d’exonérations fiscales et sociales et devient un moyen de paiement reconnu et encadré. L’article L3262-1 du Code du travail le définit comme « un titre spécial de paiement remis par l’employeur aux salariés pour leur permettre d’acquitter en tout ou en partie le prix du repas consommé au restaurant ou acheté auprès d’une personne ou un organisme (…). Ce repas peut être composé de fruits et légumes, qu’ils soient ou non directement consommables. »
En raison d’abord de la pandémie, puis de l’inflation, son cadre d’utilisation a été temporairement assoupli. L’article 6 de la loi de safety du pouvoir d’achat adoptée le 16 août 2022 permet jusqu’au 31 décembre 2023 de régler through des titres-restaurants tout produit alimentaire (y compris féculents, surgelés…), même s’il n’est pas directement consommable. Le plafond de paiement en ticket-restaurant a aussi évolué, mais cette fois de manière pérenne. De 19 euros depuis 2014, il est passé, le 1er octobre 2022, à 25 euros. Un plafond qui s’applique aussi pour les titres dématérialisés.
Des titres-restaurants quel que soit le statut
Si les denrées et le plafond du titre-restaurant sont encadrés par la loi, il en est aussi de même pour leurs modalités d’attribution. L’ensemble des personnes qui travaillent dans une entreprise peuvent en bénéficier (CDI, CDD, contrat d’apprentissage ou de qualification, intérimaires, stagiaires).
Les salariés à temps partiel peuvent aussi y avoir droit à la situation que le temps du repas (déjeuner ou dîner) soit compris dans leurs horaires de travail. Chaque salarié, alternant, ou stagiaire, bénéficie d’un titre-restaurant par jour travaillé (donc pas pendant les arrêts maladie, les RTT et les congés). Attribuer des titres-restaurants à ses salariés n’est pas une obligation pour l’employeur, le salarié n’est pas non plus obligé d’accepter. Pas query toutefois de ne délivrer de titres-restaurants qu’à certains salariés et pas à d’autres, il s’agit là d’une discrimination. Logiquement les salariés en télétravail doivent donc aussi en bénéficier.
Le titre-restaurant papier, c’est fini
S’ils existaient au début uniquement sous forme papier, le décret n° 2014-294 publié le 6 mars 2014 autorise les titres-restaurants dématérialisés. Ceux-ci se présentent désormais sous forme de carte ou sur une utility cell. Avantage pour l’utilisateur, ils permettent de régler au centime près (la monnaie ne pouvait pas être rendue sur les titres papier). Près de dix ans après l’officialisation de la dématérialisation, 60 % des titres sont dématérialisés. Le 2 octobre, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, a annoncé que la dématérialisation devrait être totale au plus tard au 1er janvier 2026.