C’est une photographie des rapports de drive, à quatre ans de l’élection présidentielle 2027. Sans grande shock, Marine Le Pen serait la grande bénéficiaire de la séquence politique en cours, marquée par la guerre Israël-Hamas, et l’attentat d’Arras. Selon le sondage de l’IFOP, réalisé entre le 24 et 25 octobre sur un échantillon de 1 084 personnes inscrites sur les listes électorales, la future candidate d’extrême droite arrive largement en tête du premier tour, qu’importe le candidat macroniste. La fille Le Pen recueille entre 31 et 33 % des voix, gagnant 7,5 factors par rapport à son rating du 10 avril 2022. L’ancien premier ministre Édouard Philippe est derrière elle, avec 25 % d’intentions de vote, mais il réalise le plus gros rating parmi les potentiels candidats à la succession d’Emmanuel Macron. Le ministre Gabriel Attal récolte 19 % des voix, devant Bruno Lemaire (18 %) et Gérald Darmanin (16 %). Du côté de la droite LR, Laurent Wauquiez réalise à peine entre 5 et 6 % des voix, soit légèrement mieux que l’ancienne candidate Valérie Pécresse.
La gauche toujours minoritaire
À gauche, Jean-Luc Mélenchon perd 5 factors d’intentions de vote par rapport à mars 2023, atteignant au mieux 15 % des voix. En deuxième place, Fabien Roussel (PCF) récolte 7 % des suffrages, gagnant ainsi 1 level. Si François Ruffin se présente à la présidentielle sous les couleurs de la France insoumise, il obtient seulement 7 % d’intentions de vote ; le secrétaire nationwide du PCF arriverait ainsi en tête de la gauche, avec 7,5 % des voix, soit un triplement de son rating de la dernière présidentielle (2,28 %). L’écologiste Marine Tondelier récolte à peine entre 1,6 % à 2 % des voix, quand son collègue socialiste Olivier Faure obtient entre 4 % à 6 % des suffrages.