Ensemble pour Sète demande à la DREAL et au préfet le réexamen du file de building du parking souterrain. Celui-ci ayant obtenu une dispense d’étude d’influence environnemental le 22 mars 2022.
Dans un courrier transmis le 20 octobre à la path de la Route régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) et au préfet de l’Hérault Jean-François Luech, l’opposition municipale, sous la bannière Ensemble pour Sète, demande le réexamen du file de building du parking souterrain place Aristide-Briand par la SPLBT. Le projet ayant obtenu une dispense d’étude d’influence environnemental en date du 22 mars 2022.
Un permis de construire accordé postérieurement à l’examen du file de building
“À l’époque, cette décision avait été rendue après examen d’un projet transmis en 2021 qui n’est pas celui qui est actuellement mis en œuvre par le maître d’ouvrage (une model contestée par la Ville de Sète qui s’appuie sur un file validé par la DREAL, NDLR)”, dénonce Ensemble pour Sète, par la voix des conseillers municipaux Véronique Calueba, Laura Seguin et Lauren Hercé. Depuis, l’ensemble du gros oeuvre a été descendu. “En effet, au vu du permis de construire accordé postérieurement à votre examen (le 28 août 2022), l’ensemble du gros œuvre béton du parking a été descendu de 0,40 m (le niveau fini de la place au-dessus du parking ayant été rehaussé de 0,40 m), écrivent les élus d’opposition. Ceci implique un nécessaire rabattement de la nappe phréatique à -1,40 m NGF (nivellement général de la France), et non plus le niveau -1 m annoncé dans le file qui vous a été soumis pour examen en 2022.”
Projet “écocide”
Pour l’opposition, l’étude d’influence environnemental s’avère “urgente”, ainsi que l’étude approach et financière de ce projet “écocide”. “L’abaissement de 0,40 m de l’ensemble du béton du parking a pour conséquences l’accroissement de la colonne d’eau, en même temps qu’une proportion plus importante de zone karstique décapée, bien au-delà des 3 % de l’hypothèse initialement retenue dans le calcul donnant 30 m3/heure.”
Après une année de travaux, “la réalité confirme que cette étude d’influence environnemental doit être exigée, insistent les élus. En effet, les risques de désordres s’avèrent encore plus considérables qu’ils ne l’étaient en mars 2022.”