Nous manquons globalement de médecins et la fausse suppression du numerus clausus améliorera un peu la state of affairs à partir de 2030, mais nous serons toujours loin du compte. Cependant, nous disposons actuellement d’un nombre de médecins conséquent qui permettrait une meilleure offre de soins très rapidement si un sure nombre de mesures étaient mises en œuvre. Elles concernent principalement le mode d’exercice et le mode de rémunération.
Prenons l’exemple des maternités. Il ne reste actuellement qu’environ 450 maternités sur le territoire et nous disposons d’environ 5 000 gynéco-obstétriciens, soit en théorie 10 professionnels par website. Mais, malheureusement, ils sont très nombreux à ne pas ou plus réaliser d’accouchements, ayant orienté leur activité vers des activités moins contraignantes (consultations, échographies ou PMA) en cupboard.
En effet, dans cette spécialité comme dans d’autres qui obligent à effectuer de nombreuses gardes de nuit ou de week-end, il existe une fuite des médecins vers des modes d’exercice moins pénibles et paradoxalement plus rémunérateurs, du moins au regard du nombre d’heures effectuées. Des pistes de options sont une différenciation très substantielle de la rémunération entre les différents modes d’exercice basée sur la pénibilité, couplée à une régulation de l’affectation des praticiens prenant en compte les questions d’aménagement du territoire et de sécurité de la inhabitants.
En ce qui concerne la médecine de ville, il est anormal que les spécialités les moins contraignantes soient les mieux rémunérées. Alors que la inhabitants vieillit et devient de ce fait moins cellular, des médecins travaillant dans des constructions pluriprofessionnelles, avec en priorité des infirmières, permettraient une organisation des soins adaptée, des visites à domicile, la réalisation d’examens grâce à des équipements strategies mutualisés, évitant ainsi aux sufferers d’être obligés de se déplacer pour une analyse de sang ou un easy électrocardiogramme. Une telle organisation diminuerait également les passages aux urgences pour de simples consultations.
Pour cela, le médecin ainsi que les autres professionnels de santé libéraux ne doivent plus être obligés d’investir pour être propriétaires de leur outil de travail mais travailler dans des centres de santé dont ils sont salariés. Ils peuvent ainsi dégager au minimal 20 à 25 % de leur temps en étant libérés des tâches de gestion et de logistique.
Bien entendu, ce changement est radical mais il est nécessaire tant pour les sufferers que pour les professionnels qui, dans le système libéral actuel, souffrent d’un repli catégoriel qui se traduit par des chicaneries entre eux pour savoir qui gardera la responsabilité des actes les plus rémunérateurs. La answer du salariat supprime les dépassements d’honoraires pour les sufferers et permet de rémunérer les soignants en fonction de leur utilité sociale, en incluant la pénibilité et le service rendu à la inhabitants.