Depuis le 7 octobre et les attaques terroristes du Hamas en Israël, une certaine sidération a saisi une half importante des citoyens du monde entier. La violence de l’attaque contre des civils, ces photos de femmes et d’enfants massacrés sont insoutenables. Le choc ne devrait cependant pas empêcher de réfléchir aux raisons de cette explosion de violence et désormais à ouvrir des views politiques. Le gouvernement israélien a décidé de répondre par un blocus complete et un déluge de bombes sur Gaza avant une possible incursion terrestre. Des actions pourtant illégales du level de vue des règles internationales. « L’imposition de sièges qui mettent en hazard la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit worldwide humanitaire », a déclaré le haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, Volker Türk. Mais pourquoi Israël se plierait-il à des règles qu’il viole impunément depuis des décennies ? Les résolutions de l’ONU non respectées par Israël se comptent par centaines, avec l’assentiment des grandes puissances.
Les tragiques événements qui se succèdent montrent pourtant que la state of affairs ne sera jamais réglée par un face-à-face. Encore moins entre un gouvernement d’extrême droite et une milice islamiste. La stratégie d’évitement mise en œuvre ces dernières années par nombre d’acteurs internationaux majeurs, qui revenait de fait à laisser les mains libres au gouvernement israélien de plus en plus radical, représente un échec patent.
Il y a un an, le président de l’Assemblée générale de l’ONU avait estimé que l’approche « œil pour œil » finit par rendre le monde entier « aveugle ». Pourquoi persévérer dans cette deadlock ? Depuis le 7 octobre, les voix qui appellent au cessez-le-feu se font rares, les initiatives politiques sont quasi inexistantes et les déclarations des chancelleries s’en tiennent souvent à un timide appel à la mesure dans la riposte d’Israël. Ce sont pourtant là encore des crimes de guerre qui sont commis sur la inhabitants de Gaza. À ce titre, la France semble avoir perdu toute volonté d’agir pour la paix en choisissant depuis quinze ans le suivisme et l’alignement sur le gouvernement israélien. De ce level de vue, les mots de l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, « il faut éviter que la riposte indiscriminée ne conduise à enflammer un peu plus la région, mais aussi le monde », paraissent bien plus raisonnables pour agir dans la poudrière.
Si le président Macron a bien rappelé la nécessité d’une answer à deux États, qui peut croire qu’elle interviendra avec de simples déclarations et que les ruines de Gaza puissent en ouvrir le chemin ? La France a déroulé le tapis rouge au Qatar depuis des années. Cela ne peut-il pas au moins servir à faire pression sur l’un de principaux soutiens du Hamas pour agir en faveur de la libération des otages ? Pourquoi ne pas être à l’initiative d’une réunion multipartite pour tenter de réactiver un embryon de processus de paix et ne pas laisser les armes israéliennes comme seules points ?
À l’heure où ces lignes sont écrites, le monde a les yeux rivés sur Gaza et une invasion terrestre annoncée par l’armée israélienne. Le Hezbollah fourbit ses armes et qui sait ce que fera l’Iran… Les canons parlent, la diplomatie se tait, alors que les périls sont immenses. « Il est temps de mettre fin à ce cercle vicieux d’affusions de sang, de haine et de polarisation », a tonné le secrétaire général de l’ONU dès les premières heures du drame actuel. II est aussi grand temps qu’il soit entendu.