Après l’attaque au couteau dans un groupe scolaire d’Arras, dans le Pas-de-Calais, qui a fait un mort dans l’équipe enseignante et deux blessés, Élisabeth Borne a annoncé que la France avait été placée en alerte « urgence attentat », go well with à une réunion de sécurité à l’Élysée autour du président Emmanuel Macron. Il s’agit du niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate, qui relève du chef du gouvernement, peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en motion.
Ce troisième niveau a été créé en décembre 2016, ajoutant un niveau aux deux précédents niveaux en cours de 2014 à 2016. « Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en motion. Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise », explique le web site du ministère de l’Intérieur.
Il permet la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de mettre en place, au besoin, des mesures comme la restriction de la circulation dans certains lieux ou encore la diffusion d’informations susceptibles de protéger les citoyens dans une scenario de crise through divers médias, du téléphone à la radio, en passant par la télévision. Le passage au niveau maximal du dispositif Vigipirate est aussi une manière pour le gouvernement d’appeler la inhabitants à une vigilance accrue.
La France était jusqu’à présent au niveau « sécurité renforcée – risque attentat » qui correspond à un niveau élevé de la menace terroriste. « Jusqu’à 7 000 soldats de la pressure Sentinelle » vont être déployés sur le territoire, a annoncé l’Elysée ce samedi.
Pas « de menace caractérisée »
Sur TF1, Gérald Darmanin a précisé qu’il n’y a pas « de menace caractérisée », même s’il y a « une atmosphère évidemment extrêmement négative, notamment du fait de l’appel à des passages à l’acte ». Et le ministre de l’intérieur d’ajouter que ce placement permet aux militaires de l’opération Sentinelle « de monter en puissance » et que « quelques milliers d’hommes en plus vont aider la police, la gendarmerie pour surveiller les centres commerciaux, pour protéger tous les Français » avant d’ajouter que « quand on passe à ce niveau de vigilance, c’est pour dire à tous les Français, à toutes les administrations, de faire consideration. »
Emmanuel Macron avait révélé dans l’après-midi qu’une autre « tentative d’attentat », « dans une autre région », avait été déjouée. Une référence, selon le ministère de l’Intérieur, à l’arrestation à Limay, dans les Yvelines, d’un homme connu pour « radicalisation », un file pour lequel le parquet anti-terroriste n’a pas été saisi.
Une réponse indirecte aux demandes du RN
Interrogé sur le profil de l’assaillant d’Arras, un jeune homme de 20 ans, né en Russie et d’origine d’Ingouchie, une république fédérale russe voisine avec la Tchétchénie et fiché S pour radicalisation, Gérald Darmanin répondu indirectement aux demandes du RN. « Ça fait quinze ans que la loi française, malheureusement, empêche le ministre de l’intérieur d’expulser les personnes qui sont arrivées avant treize ans sur le territoire nationwide », a-t-il regretté.
Avant d’indiquer que, « la loi immigration qu'[il] porte met fin à ça ». « Si la loi est votée, elle me permettra d’expulser tous ceux qui, même arrivés à l’âge de deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leur pays d’origine, parce qu’ils ne respectent pas les règles de la République, parce que ce sont des risks en puissance ». Il n’a en revanche pas évoqué l’idée de renforcer les moyens des companies de renseignements.