Le comité social et économique central (CSEC) extraordinaire a adopté, ce mercredi, la demande des organisations syndicales d’une experience indépendante sur l’ensemble de la Banque de France pour « risque grave et imminent », après le suicide de deux salariés en juin. Cette étude sera confiée au groupe Technologia, lequel avait été à l’origine de l’enquête sur la obscure de suicides à France Télécom.
En parallèle, la course a annoncé un programme d’actions « Bien-être au travail » qui se veut « plus utile que le vote d’une alerte syndicale sur l’ensemble de la Banque », selon des propos transmis par la Banque de France.
Celles-ci constant en des enquêtes sur la qualité de vie au travail et la nomination d’une personne extérieure pour les collègues en scenario de grande difficulté, expliquent l’intersyndicale (CGT, SNA et FO) dans son communiqué. « Une tentative évidente de reprendre la foremost » de la half de la course et de « se préparer d’ores et déjà à contester les résultats de l’experience avant même d’en connaître les conclusions », alerte-t-elle.
Pas de pause dans le rythme les fermetures de caisses
Malgré de nombreuses alertes, la course a une nouvelle fois refusé de mettre en pause sa restructuration, notamment dans la filière fiduciaire, dont l’activité consiste à imprimer, trier, détruire les billets de banque. Là où les deux personnes, qui se sont suicidées à leur domicile en juin, travaillaient. Lors du CSEC, le gouverneur aurait même confirmé, devant les syndicats, un nouveau plan de fermetures de caisses, début 2024.
Dans une communication interne, François Villeroy de Galhau a intimé les organisations syndicales à ne pas « instrumentaliser ce drame », ni à « chercher à le médiatiser abusivement », alors que de nombreux articles sont sortis ces derniers jours, avant de rappeler qu’à « la Banque de France, nous sommes très attentifs à nos collègues ».
Ce à quoi Hugo Coldeboeuf, secrétaire général de la CGT Banque de France, a répondu : « Respecter un agent qui a mis fin à ses jours en laissant une lettre incriminant la » maltraitance « qu’il a subie de la half de la Banque de France, c’est sortir du déni, geler les suppressions de postes et les réorganisations. Le gouverneur est incapable de ce respect minimal, comme il l’a prouvé ce matin. »