Ce jeudi 24 avril, à la suite des négociations, une entente s’est dessinée pour les 15 familles présentes sur un terrain adjacent au complexe sportif depuis dimanche. Elles quitteront les lieux au plus tard le 10 mai.
Jeudi 24 avril, en plein milieu de l’après-midi, le directeur du cabinet du maire Thomas Bree, le 3e adjoint délégué à l’administration générale Michel Créchet et un coordinateur préfectoral sont venus à la rencontre de la communauté des gens du voyage, installée depuis dimanche 20 avril, sur un terrain adjacent au complexe sportif Dassargues.
Des négociations concluantes
Un temps d’échange a eu lieu avec un représentant de la communauté et un accord a rapidement été trouvé. “On voulait être constructif, on ne voulait pas faire jouer le pouvoir préfectoral même si la négociation s’est effectuée en présence du coordinateur départemental des gens du voyage”, déclarait Thomas Bree ce jeudi.
Les deux parties ont donc finalement signé une convention de protocole d’occupation temporaire qui entérine l’accord. La municipalité autorise ainsi la communauté des gens du voyage à rester sur ce terrain jusqu’au 10 mai avec obligation de le rendre dans le même état qu’ils l’ont trouvé.
Interdiction d’installer de nouvelles caravanes
Pendant cette rencontre, les occupants se sont engagés d’eux-mêmes à remplir les conditions financières. “J’irai chercher la somme de 675 € dès demain (vendredi 25 avril, NDLR). On est parti sur la base de 15 € par semaine qui est la base habituelle d’occupation dans une aire de grand passage. On multiplie ce tarif par le nombre de 15 véhicules double essieux, puis par trois pour le nombre de semaines et ça nous amène à ces 675 €”, expliquait le directeur de cabinet du maire à la suite des négociations.
Enfin, le protocole indique trois conditions d’espace à respecter. “La première : ne surtout pas faire venir de nouvelles caravanes. On reste sur le périmètre établi de 15 véhicules. La deuxième : aucune occupation des terrains de sport car ils seront utilisés ce week-end. Enfin, la troisième : interdiction formelle de s’installer sur le terrain de tir à l’arc Delfieu”, rapportait encore Thomas Bree. Ouvertes au dialogue, la plupart des familles présentes devraient même quitter les lieux avant le 4 mai pour se rendre au grand rassemblement de Nevoy, dans le Loiret.