Alors que le cercueil du pape François doit être transféré mercredi 23 avril dans la matinée à la basilique Saint-Pierre de Rome, le Vatican a annoncé que les obsèques du souverain pontife se dérouleront samedi 26 avril, à 10 heures, sur la place du même nom.
À l’issue de la messe, le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté exprimée dans son testament, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’État et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Église catholique, sous haute sécurité.
Un conclave entre le 5 et le 10 mai
Le chancelier allemand Olaf Scholz sera présent, tout comme le premier ministre britannique Keir Starmer. Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa et le Premier ministre Luis Montenegro se rendront également aux obsèques.
Donald Trump a annoncé qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. « Nous sommes impatients d’y être ! » a écrit le président américain sur son réseau Truth Social. Emmanuel Macron sera présent lui aussi : « Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit », a-t-il déclaré depuis l’île de La Réunion, où il est en déplacement.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a remercié lundi celui qui « a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens », prévoit également d’assister à la cérémonie en la basilique Saint-Pierre.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine ne prévoit pas de se rendre aux funérailles, a annoncé le Kremlin.
La date du conclave, au cours duquel les 135 cardinaux-électeurs choisiront le successeur de François, n’est pas encore connue. Mais en vertu des règles vaticanes, il devrait débuter entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.
L’élection d’un pape « par intérim »
Le « camerlingue » fera office de pape « par intérim » chargé de gérer l’Église jusqu’à l’élection du nouveau souverain pontife, avec des pouvoirs nettement réduits et surtout administratifs, rapporte l’AFP.
Parmi ces 135 électeurs figurent cinq Français : Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon et symbole des silences de l’Église face à la pédocriminalité, François Bustillo, évêque d’Ajaccio, Dominique Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, et Christophe Pierre, ambassadeur du Saint-Siège aux États-Unis.
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