Un air de trumpisme a régné à l’Assemblée nationale la semaine dernière lors des débats engagés autour du projet de loi de simplification de la vie économique, officiellement destiné à desserrer « l’étau des normes » pour les entreprises. Le ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli, qui porte le texte, a beau avoir assuré vouloir y aller « au scalpel », il n’en a pas moins ouvert un boulevard aux députés « Les Républicains » et Rassemblement national, auxquels s’est joint le député macroniste Guillaume Kasbarian, admirateur décomplexé d’Elon Musk.
Ils se sont engouffrés dans la brèche pour en découdre avec ce qu’ils appellent « l’enfer normatif », obtenant au passage la peau d’une vingtaine d’organismes chargés…