Pour « Bibi », titrait lundi le Parisien, la semaine allait être celle de tous les dangers tant Israël vit au rythme du clash entre le premier ministre, Benyamin Netanyahou, et ses « ennemis de l’intérieur ». Manifestations et appels à la grève générale se succèdent à la suite de la tentative de limogeage de Ronen Bar, le chef du service des renseignements intérieurs un peu trop curieux des conditions du 7 octobre, tentative suspendue par la Cour suprême, alors que la procureure générale, Gali Baharav Miara, est menacée elle aussi de limogeage.
Mais Bibi est combatif : « Ronen Bar ne restera pas à la tête du Shin Bet, il n’y aura pas de guerre civile et Israël restera une démocratie. » C’est osé quand la rue se dresse précisément contre une dérive de plus en plus autoritaire. « Mal nommer les choses, disait Camus, c’est ajouter aux malheurs du monde. » Et dans ces conditions et celles de la relance de la guerre à Gaza, parler de Bibi, ce n’est pas, en plus, se payer la tête du monde ?
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