Franck Proust, président de Nîmes Métropole et récemment désigné premier adjoint au maire par Jean-Paul Fournier, a officialisé ce mardi 18 mars sa candidature aux municipales à Nîmes.
Les Jardins de la place du Chapitre étaient bondés ce mardi 18 mars. Sous le soleil, Franck Proust arrive sous les applaudissements, lançant un baiser à la foule avant de rejoindre l’équipe réunie pour accompagner sa déclaration de candidature aux municipales 2026. “La dernière fois que j’ai vu autant de monde pour une conférence de presse, c’était pour la présentation des cartels”, plaisante alors, tout sourire, celui qui est devenu premier adjoint au maire Jean-Paul Fournier (il devrait l’être offciellement après le conseil municipal extraordinaire du 25 mars prochain).
“Ce qui nous lie, c’est l’amour de Nîmes”
Et de Jean-Paul Fournier, il en fut longuement question, le président de Nîmes Métropole ne manquant pas de revenir sur cette “confiance”, ce “respect” qu’il accorde, en toute réciprocité, à l’homme qui fêtera l’an prochain ses 25 ans de mandat : “Merci mon compagnon de route. Merci, si je peux me permettre, mon ami. Ce qui nous lie c’est l’amour de Nîmes”, clame Franck Proust avant de se lancer dans des envolées poétiques pour vanter son amour de cette ville qui ne l’a pas vu naître, mais pour laquelle il assure son entière dévotion.
Ce 18 mars 2025 n’a pas été choisi au hasard : 24 ans plus tôt “vers 19 h 50, Jean-Paul Fournier battait Alain Clary”. Et Franck Proust de revenir sur sa propre “intérim” à la tête de Nîmes, “Quand tu m’as donné les clés de la mairie, tu savais qu’elles seraient rendues à la minute où tu t’en sentirais la force”, réemployant à l’envi le terme de confiance, visant sans le nommer Julien Plantier, ancien premier adjoint au maire, qui a fondé avec dix autres élus son groupe au sein de la majorité municipale, Nîmes Avenir, s’attirant des foudres politiques qui ont conduit au retrait de leurs délégations.
Derrière Franck Proust, on retrouvait d’ailleurs le visage de celles et ceux qui figuraient vendredi aux côtés de Jean-Paul Fournier pour annoncer les nouvelles nominations d’adjoints. Marquant une volonté de continuité et d’unité certaine entre l’ère Fournier et celle que veut désormais construire le candidat Proust, dans un “leadership apaisé, avec une liste d’ouverture”. Car le choix citoyen qui devra être fait en 2026 demande, selon le président de l’Agglo de Nîmes, “des hommes d’expérience et non pas des aventuriers” ; s’identifiant comme un “homme d’ouverture, de dialogue et non pas un idéologue”. “Il faut rester humble, le président Nîmes Métropole n’est pas connu pas 100 % de nos concitoyens. Mais ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas une girouette”, assure ainsi Franck Proust.
Des esquisses de programme
Le choix de Franck Proust de se porter candidat est le fruit d’une “longue réflexion de plusieurs mois”, à laquelle a été associé son entourage proche assure l’élu, qui affirme aussi qu’il répond à une volonté des électeurs. “Les Nîmois m’ont dit tu dois y aller, on a confiance, il n’y a que toi”, rapporte Franck Proust. Qui travaillera dès ce mercredi sur son programme. Et sur la mutualisation des services entre Ville de Nîmes et Nîmes Métropole selon l’unicité qu’il souhaite implanter. Mais une chose est sûre pour le candidat Proust : “Nîmes doit rester une ville à taille humaine. Son extension doit être contenue à sa plus simple expression.” Cela n’empêchant pas les projets liés aux infrastructures existantes comme la rénovation des Costières ou transformer le Parnasse en une arena pouvant accueillir 5 000 personnes
Qui, pendant les douze prochains mois, va s’atteler à “rassembler dans un projet ambitieux, avec bienveillance, mais avec rigueur et sérieux”, lui qui se décrit comme un candidat avec un “réseau européen, national, régional et départemental”, voulant “servir Nîmes avec enthousiasme et détermination”, recueillant alors les bravos d’une foule acquise à cette proposition.