Une nouvelle rencontre liée aux travaux en cours dans les halles a eu lieu ce jeudi 13 mars entre la Ville de Nîmes, la Socri et l’étalier de la Picholine.
“Cela s’est relativement mal passé.” Voilà, en résumé la position de Pierre-Louis Bonfils au sortir d’une nouvelle réunion avec la mairie de Nîmes et la Socri. En cause, les travaux en cours au cœur des halles de Nîmes et dont le stand de la Picholine avance subir des conséquences qui ne sont pas, à leurs yeux, prises en considération.
“Tout se déroule en conformité”, assure la mairie
“Nous faisons tout ce qui est possible pour protéger les étaliers”, assure de son côté Christophe Pio, adjoint au maire en charge des halles. “J’ai assuré à M. Bonfils, tout comme la Socri l’a fait, que les assurances prendront en charge ce qui est de leur ressort. Nous sommes en train d’en discuter avec nos experts.” Ce jeudi matin encore, l’élu a prôné la concertation avec “l’ensemble des étaliers. Tout se déroule en conformité avec la loi. D’ailleurs, d’autres étaliers qui se trouvent très près de la même zone de travaux ne se plaignent pas du tout des mêmes problèmes dont parle M. Bonfils.” Qui reconnaît, de son côté, que “chacun agit pour son propre intérêt. Nous n’arrivons pas à avancer d’une même voix. Chacun reste sur ses positions, il n’y a pas de cohésion de groupe.”
Mais pour l’homme, le constat est tel que “la perte du chiffre d’affaires est bien réelle. Ce qui devait être une période faste va devenir une période pauvre. Comment voulez-vous que les touristes arrivent jusqu’à nous ? Nous sommes devenus invisibles.” Une difficulté que ne nie pas Christophe Pio : “Nous avons effectivement une étalière qui a fait une demande de fléchage afin que les clients puissent mieux se repérer. Une signalisation va être mise en place.”
Vers une procédure ?
Le vrai point de discorde entre les Bonfils et la mairie reste le refus d’intégrer la Picholine dans le protocole d’accord dont ont bénéficié trois autres étaliers afin d’être indemnisé pendant leur fermeture pour travaux : “En effet, la Socri ne le fera pas. La réunion s’est terminée sur une menace de procédures. Si vous attaquez la Socri, des avocats la défendront, tout comme si vous attaquez la Ville”, conclut Christophe Pio.
En effet, du côté de la Picholine, on est actuellement en train de prendre conseil sur la suite juridique à donner. Quant à la réouverture du stand, elle est encore plus qu’incertaine pour les Bonfils, pour qui le principe de précaution subsiste.