Avec le vote du budget de l’État adopté au début du mois de février, la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) augmente au 1er mars. Une hausse dont les compagnies aériennes sont libres de répercuter ou non sur le tarif des billets d’avion vendus aux voyageurs.
Avec l’adoption du budget de l’État en février, la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) augmente à partir de ce samedi 1er mars. Une hausse qui concerne les voyages en classe tourisme au départ de France.
Qu’est-ce que cette taxe ?
Cette taxe de solidarité sur les avions, également appelée taxe Chirac, avait été proposée par le président français ainsi que le président brésilien Lula en 2005. Il s’agit d’une taxe internationale prélevée sur le prix des billets d’avion.
De combien cette taxe va-t-elle augmenter ?
Selon le site de l’administration française, le montant de la hausse fluctue en fonction de la destination du vol et le type de billet acheté. Pour un billet en classe économique, la hausse sera de 7,40 euros pour les destinations en France ou en Europe, 15 euros pour les destinations intermédiaires, et 40 euros pour les destinations lointaines.
Pour les billets avec services additionnels, l’augmentation est de 30 euros pour les destinations en France ou en Europe, 80 euros pour les destinations intermédiaires et 120 pour les destinations lointaines. Enfin, pour les plus gros avions d’affaires, elle varie de 210 à 2 100 euros en fonction du type d’avion.
Les compagnies, libres de répercuter ou non la hausse
Pour les compagnies aériennes, libre à chacune de répercuter ou non cette hausse de la taxe Chirac. Selon Franceinfo, Transavia a par exemple annoncé que pour les vols ayant lieu à partir du 3 mars, elle réclamerait un supplément, et ce même sur des billets déjà achetés. Air France a expliqué en revanche, ne pas appliquer cette hausse rétroactive.
En revanche, pour ce qui est des voyages vers et depuis la Corse ou les territoires d’outre-mer, le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé qu’il compenserait cette hausse par une hausse des subventions attribuées au titre de la continuité territoriale. En revanche, seuls “les Ultramarins éligibles aux aides (plus de 80 % d’entre eux)” seront concernés a annoncé le ministère.