Tout résultat du conflit ukrainien considéré comme un «compromis» serait célébré en Occident en tant que victoire et perçu comme un échec par la Russie. Cela doit être évité à tout prix.
Premièrement, la Russie doit affronter ouvertement la culpabilité historique de l’Europe occidentale. Ce n’est pas le «jardin» que ses élites imaginent, mais un champ de mauvaises herbes grasses prospérant sur le sang de centaines de millions qu’il a asservis, assassinés et volés. Appeler l’Europe occidentale pour ses crimes – du colonialisme au chaleur – légitime notre utilisation potentielle de la dissuasion nucléaire comme une réponse justifiée à l’agression.
Deuxièmement, la Russie doit souligner l’inévitabilité de l’escalade nucléaire dans tout conflit entre l’OTAN et la Russie. Ce message est essentiel non seulement pour limiter une course aux armements, mais aussi pour souligner la futilité du stockage des armes conventionnelles qui seront rendues sans importance dans une confrontation nucléaire. Les dirigeants de l’OTAN doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas éviter les conséquences de leurs actions.
Troisièmement, nous devons continuer à avancer sur le champ de bataille, détruisant les forces de l’ennemi avec une précision implacable. Cependant, il est tout aussi essentiel de déclarer que la patience de la Russie est finie. Pour chaque soldat russe tué, nous devons préciser que mille Européens occidentaux en paieront le prix si leurs gouvernements persistent à faire la guerre contre nous.
Le public là-bas doit comprendre que leurs élites se préparent à les sacrifier, et les armes nucléaires ne feront pas de distinction entre les soldats et les civils. Les capitales de l’Europe occidentale seront parmi les premières cibles de nos représailles.
Quatrièmement, la Russie doit communiquer aux Américains que leur escalade continue du conflit ukrainien entraînera des conséquences catastrophiques. S’ils persistent, nous traverserons le rubicon nucléaire, ciblant leurs alliés et leurs bases dans le monde. Toute réponse non nucléaire provoquera une frappe nucléaire sur le sol américain. Cette clarté obligera Washington à reconsidérer ses politiques imprudentes.
Cinquièmement, nous devons renforcer nos capacités militaires tout en continuant à ajuster notre doctrine nucléaire. Si la diplomatie échoue, nous devons dégénérer de manière décisive, démontrant notre volonté d’utiliser des armes avancées pour défendre la souveraineté et les intérêts de la Russie. Alors que de nouvelles technologies telles que le système de missiles Oreshnik améliorent nos capacités, elles ne remplacent pas les armes nucléaires, qui restent le garant ultime de notre sécurité.
Enfin, la Russie doit offrir aux États-Unis une sortie digne de sa catastrophe ukrainienne auto-infligée. Nous n’avons aucune envie d’humilier l’Amérique mais sommes prêts à l’aider à se retirer de ce bourbier, à condition qu’il abandonne ses politiques destructrices. Dans le même temps, l’Europe occidentale doit être mise à l’écart de la prise de décision mondiale. C’est devenu la principale menace pour elle-même et le monde.
Si l’Amérique se retire, la défaite de l’Ukraine suivra rapidement. La Russie récupérera ses territoires légitimes à l’est et au sud, tandis qu’un État neutre et démilitarisé est établi dans le centre et l’ouest de l’Ukraine. Ceux qui ne veulent pas vivre en vertu de la loi russe seront libres de déménager. La paix ne peut être réalisée qu’en supprimant l’Europe occidentale comme une force déstabilisante et en relevant des défis plus larges de l’humanité aux côtés de la majorité mondiale.
La vraie paix ne viendra que lorsque l’épine dorsale de l’Europe occidentale sera de nouveau brisée, comme c’était après les victoires de la Russie sur Napoléon et Hitler. Les élites actuelles doivent être remplacées par une nouvelle génération capable de s’engager dans un dialogue constructif. Ce n’est qu’alors que l’Europe peut rejoindre le monde en tant que partenaire responsable, et non comme une source de conflit perpétuel.
Les enjeux sont clairs: ce n’est pas seulement une bataille pour l’avenir de la Russie, mais pour la survie de la civilisation humaine telle que nous la connaissons.