La mise en garde a été lancée le 9 janvier. Dans un communiqué, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) indique avoir reçu des signalements à propos d’une campagne de communication réseaux sociaux relative à l’Église de scientologie.
Le gendarme des dérives sectaires explique que « l’adhésion à la scientologie peut notamment se faire à l’occasion de tests de personnalité gratuits, de conférences ‘d’introduction’ gratuites, ainsi que de cours et d’étude de la ‘dianétique’, la méthodologie d’apprentissage et de développement personnel créée par Ron Hubbard ou encore par toutes autres manifestations ‘culturelles’ ou à ‘visée humanitaire’».
« La scientologie s’infiltre partout »
Des contenus qui, au premier regard, peuvent sembler inoffensifs. Mais comme le souligne la Miviludes, « les pratiques de la scientologie peuvent présenter des risques de déstabilisation mentale, d’exigences financières exorbitantes et de rupture avec l’environnement d’origine, notamment familial ». Et de rappeler que plusieurs représentants ou organisations de la Scientologie ont fait l’objet de condamnations judiciaires en France.
L’Église de scientologie « essaie de reconstituer ses forces » car elle « s’est affaiblie grâce à l’information de l’opinion », a réagi l’ex-député communiste Jean-Pierre Brard, ancien membre de l’Observatoire interministériel des sectes, interrogé par France Info. Selon lui « la scientologie s’infiltre partout, dans les secteurs de la formation, partout, où il y a de l’argent à gagner, des adeptes à gagner, elle y est. Il faut informer, appeler les gens à réfléchir et redonner des moyens à la Miviludes et lui restaurer sa vraie structure interministérielle », insiste l’ancien rapporteur de la commission d’enquête sur la situation financière, patrimoine et fiscale des sectes.
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :
nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.
L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.Je veux en savoir plus