Ancienne « chasseuse de têtes » pour de grandes entreprises et désormais essayiste, Julia de Funès, dans la Vertu dangereuse (éditions de l’Observatoire), dénonce, nous dit-on, la bien-pensance qui étoufferait désormais les entreprises et l’ensemble de la société.
Ça lui valait, il y a quelques jours, la reconnaissance du Figaro magazine, avec un entretien sur cinq pages. Elle débusque, nous dit le magazine, « les dangers des manifestes vertueux qui promettent le bien-être au travail grâce à l’inclusion, la diversité, l’intelligence collective et autres concepts généreux ».
Ça nous avait échappé. Et ce n’est pas tout : « Notre modèle vertueux incite certains, non contents de percevoir à bas bruit les allocations-chômage générées par un astucieux système d’emplois à durée déterminée, à exploiter les failles du dispositif et à vivre d’aides plutôt que de s’engager de manière pérenne dans une voie professionnelle. » C’est curieux, tout de même, cette manie qu’ont les gens riches et bien-portants de traquer les plus faibles. À moins qu’après avoir chassé des têtes, elle ait décidé de se payer la nôtre.
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