La nouvelle a fait l’effet d’un séisme en Allemagne. Volkswagen, vénérable constructeur qui n’a jamais fermé une usine outre-Rhin, mûrit un plan de restructuration drastique, qui pourrait laisser sur le carreau des dizaines de milliers de travailleurs. Pour mémoire, le groupe compte au total 300 000 salariés dans le pays et 10 usines.
Trois de ces sites pourraient être frappés, ce qui a déclenché l’ire du puissant syndicat Ig Metall : « Ces plans rapaces du conseil d’administration ne sont en aucun cas acceptables et constituent une rupture avec tout ce que nous avons vécu dans l’entreprise au cours des dernières décennies ! » a tonné Thorsten Gröger, responsable régional du syndicat.
D’âpres négociations ont démarré, qui vont se poursuivre entre la direction du groupe, les syndicats et le pouvoir politique (État fédéral et Länder). Une chose est sûre : même s’il est impossible, à cette heure-ci, d’en fixer les contours exacts, la casse sociale programmée marque une rupture dans